Fils
d'un prêtre
orthodoxe longtemps
missionnaire sur
les îles
Aléoutiennes, Chalamov
est né
et a
grandi dans
la ville
de Vologda
à laquelle
il a
consacré de
très beaux
souvenirs (La
Quatrième Vologda).
Dans
le chaos
de la
révolution, la
famille se
retrouve dans
la misère
et le
jeune Chalamov
part pour
Moscou faire
des études
de droit
tout en
commençant à
écrire.
En
décembre 1929,
il est
arrêté pour
avoir diffusé
le Testament de
Lénine (dans lequel
Lénine exprimait
ses réticences
envers Staline).
Condamné à
trois ans
de travaux
forcés à
Vichéra, il
travaille à
la construction
du combinat
chimique de
Berezniki, assistant
à la
mise en
place de
l'exploitation du
travail des
détenus (Son
livre Vichéra est
un témoignage
inestimable sur
cette période).
Libéré
en octobre
1931, il
est de
nouveau arrêté
en janvier
1937 (accusé
de trotskisme)
et condamné
à cinq
ans de
camp. Il
est envoyé
en Extrême
Orient, à
la Kolyma,
où il
travaille dans
les mines
d'or. En
1943, sa
peine est
prolongée de
dix ans.
Ayant survécu
par miracle,
il finit
par devenir
aide-médecin. Une
fois sa
peine terminée
en 1951,
il est
contraint de
rester à
la Kolyma.
C'est là
qu'il entame
une correspondance
avec Pasternak
qui jouera
un grand
rôle dans
sa vie
(Correspondance avec
Boris Pasternak et Souvenirs).
En 1953,
il s'installe
près de
Kalinine où
il trouve
du travail
dans une
usine de
tourbe, et
continue à
écrire, de
la prose
et de
la poésie.
En
1956, officiellement
réhabilité, il
vient vivre
à Moscou.
Il travaille
dans une
revue et
écrit.
Dans
les années
60, ses
premiers récits,
refusés en
URSS, paraissent
en Occident
sans son
autorisation. Il
remet ses
manuscrits à
une amie
archiviste, Irina
Sirotinskaïa, qui
se chargera
de publier
son œuvre
après la
chute de
l'URSS.
En
1979, devenu
aveugle et
sourd, il
est admis
dans une
maison de
retraite. Transféré
contre son
gré en
1982 dans
un asile
psychiatrique, il
y meurt
dans des
circonstances dramatiques.
Aujourd'hui,
son œuvre
traduite en
français est
édité principalement
par les
éditions Verdier.
Son
livre principal,
Les Récits de la Kolyma,
est davantage
qu’un
témoignage inestimable
sur les
répressions en
Union soviétique,
c’est
avant tout
une grande
œuvre littéraire,
une mosaïque
dans laquelle
il cherche
une nouvelle
façon d’écrire
afin de
fixer l’indicible.
Mes
Bibliothèques
est
un
texte
à
part
qui
ne
figure
pas
dans
les
Récits
de
la
Kolyma.
Memoires du Goulag
Editions Verdier
Association des amis de Jacques Rossi
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