Léonid Andreïev




S.O.S.



traduit du  russe

par

Sophie Benech


2017
80 pages
ISBN : 978-2-909589-37-4
prix : 13 euros



À la fois serviteur déloyal et chef corrompu, le bolchevisme a été dès sa venue au monde l'image même de la duplicité et du mensonge, de la tromperie et de la traîtrise.

Léonid Andreïev ne mâche pas ses mots... Dans ce recueil d'articles, l'auteur des Sept pendus et du Rire rouge, tente d'analyser ce qui se passe en Russie de 1917 à 1919 et dresse des réquisitoires.

Les deux premiers articles ont été écrits en mars et septembre 1917, c'est-à-dire après la révolution de février et avant la prise du pouvoir par les bolcheviks. Ils témoignent d'une lucidité assez étonnante : dès le renversement de l'autocratie, Léonid Andreïev pressent les difficultés que va rencontrer son pays et les dérives qui le menacent. Ses pages sur la censure sont toujours d'actualité, et ce qu'il dit de Lénine est presque prémonitoire.

Les deux autres textes ont été rédigés en février et en septembre 1919, quelques mois avant sa mort. Ses réflexions sur la Révolution et la Révolte aveugle n'ont rien perdu de leur actualité. Et ses efforts désespérés pour ouvrir les yeux des Occidentaux sur ce qui se passait alors en Russie ne peuvent que nous donner à réfléchir.


Léonid Andreïev (1871-1919) est un écrivain et un dramaturge qui connut un grand succès au début du XXe siècle. Militant anti-tsariste puis militant anti-bolchévique, Léonid Andreïev est non seulement un auteur de grande envergure et un photographe particulièrement visionnaire, il est aussi une des consciences prémonitoires du siècle dernier. Ame révoltée, barbare mystique, Andreïev se jetait avec ardeur dans le désespoir, mais sa voix retentit comme une prophétie pour des temps de détresse. Ses récits, 5 volumes parus aux éditions José Corti, brossent une fresque extrêmement vivante de la vie en Russie avant 1917.


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