Ce
petit
livre
nous
conte
l’étonnante
histoire
d’une
traductrice
russe
passionnée
de
poésie
anglaise
qui,
arrêtée
pendant
la
guerre
de
40,
traduisit
le
Don
Juan
de
Byron
(17
000
vers)
dans
une
cellule
du
NKVD.
Le
destin
de
Tatiana
Gnéditch,
par
ailleurs
descendante
du
traducteur
de
L’Iliade
en
russe,
illustre
la
place
de
la
poésie
dans
la
résistance
intérieure
aux
dictatures
:
Tatiana
Gnéditch
a
survécu
à
la
prison
et
au
camp
grâce
au
poème
de
Byron.
Et
sa
passion
pour
la
littérature
est
devenu
le
catalyseur
des
aspirations
à
la
liberté
et
à
la
beauté
de
ceux
qui,
plus
tard,
ont
lu
les
100
000
exemplaires
de
sa
traduction.
L’auteur,
Efim
Etkind
(1918-1999),
théoricien
de
la
traduction
et
historien
de
la
littérature,
est
un
dissident
qui
émigra
en
France
dans
les
années
70.
Ami
de
Iossif
Brodsky
et
de
Soljénitsyne,
il
fut
professeur
à
Paris
X
pendant
une
vingtaine
d’années,
et
publia
entre
autres
une
anthologie
de
la
poésie
russe.
Revue de presse
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