Avoir été parmi les premiers à découvrir et à décrire les camps de concentration nazis a sans doute beaucoup contribué à transformer le regard de Vassili Grossman sur le monde : c’est après la guerre qu’il a écrit ses œuvres maîtresses, les plus profondes et les plus lucides. C’est aussi à partir de cette époque que ses yeux se sont ouverts sur le caractère totalitaire du régime communiste

Dans ces deux méditations sur la beauté et le destin, sur ce qu’il y a d’humain en l’homme et ce qui reste de lui après la mort, le lecteur retrouvera le souffle et la patte de l’auteur de Vie et destin: le goût du détail concret et de brusques envolées lyriques, une grande faculté d’empathie et une robuste candeur associée a une sagacité pleine de réalisme.