En pleine guerre civile, dans une ville dévastée par la famine où l'herbe pousse dans les rues et où l'on nourrit les animaux du zoo avec les cadavres des condamnés à mort, une femme de lettres surnommée « la Madone décadente », qui tenait avant la révolution un salon célèbre dans les milieux intellectuels, note au jour le jour les détails hallucinants de la vie quotidienne des habitants de Petrograd en l'an 1919.

Une suite de tableaux et de scènes qui viennent compléter les descriptions qu'ont fait de cette période deux autres grands écrivains, Bounine, dans son journal Jours maudits, et Isaac Babel dans des textes réunis sous le titre Journal Pétersbourgeois.

 

Pour ceux qui s'intéressent à cette période, voir également, aux éditions Interférences, La Caverne, de Zamiatine, Les Gardiens des livres, d'Ossorguine, Les Frères Sérapion, de Lountz, et Une Révolution au jour le jour, de Segalowicz.