Les éditions Interférences publient ici une troisième récit faisant partie de l’œuvre inconnue de Louisa May Alcott, dans laquelle le lecteur découvre peu à peu la face sombre et ambiguë d’un auteur connu jusqu’ici pour ses romans destinés aux adolescents. Dans Les Yeux de lady Macbeth, un peintre solitaire qui se consacre corps et âme à son art cherche désespérément un modèle afin de peindre le regard de lady Macbeth. Mais le jour où il croise au théâtre une jeune femme dont les yeux le fascinent étrangement, il tombe dans un piège patiemment tissé par une sorcière moderne qui va transformer sa vie.

Si ce roman nous introduit cette fois dans un univers fantastique où les maléfices s’exercent à travers le magnétisme et l’hypnotisme, c’est encore et toujours le même thème que traite ici Louisa May Alcott : celui du pouvoir, de la domination d’un esprit sur un autre. Et une fois de plus, chez cette Alcott obligée de se dissimuler sous des pseudonymes pour échapper aux jugements de sa famille et de la société, ce sont les femmes qui mènent le bal.